Introduction | Morphologie générale | Morphologie des diverses parties du corps et des appendices | Dimensions | Formes | Principales modifications structurelles | Les antennules | Les antennes |
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Les Maxillules ou premières maxilles (Mx1) :
Elles constituent le premier appendice segmenté qui apparaît au cours des stades postnaupliens. Dans les stades ultérieurs, leur forme générale et très modifiée par référence à celle de l'appendice biramé type (fig. G3, D) dont les divers segments originels sont "déformés" ou réduits (Huys et Boxshall, 1991, p.344 et suiv.). La grande diversité des structures et des réductions chez les Copépodes libres ne facilitent pas les homologies. Il n'est pas surprenant de trouver dans la littérature des interprétations (donc des appellations) différentes des diverses parties. Celles-ci ont été revues par Lewis (1969).
Chez les Calanoida, essentiellement "filtreurs" de phytoplancton, la gnathobase, munies de fortes épines et de soies dirigées vers la bouche, a pour fonction de plaquer les particules sur l'ouverture buccale.
L'appendice a une conformation plurilobée; il est muni de nombreuses soies courtes et longues à disposition rayonnante. La segmentation ancestrale s'observe chez Calanus finmarchicus (fig. G3, D, a) qui montre un endopodite à 3 segments, qui ont tendance à fusionner chez d'autres espèces. Les lobes de l'arthrite précoxale, du coxa (épipodite), de l'exite du basipodite et de l'exopodite, montrent une sétation abondante.
Les principales modifications portent sur la réduction, voire l'absence de l'endopodite et l'apparition d'un appendice plus linéaire que foliacé chez les espèces prédatrices.
Chez les mâles des familles qui présentent une atrophie des pièces buccales, les lobes sont réduits ainsi que le nombre et la longueur des soies.
Chez les Harpacticoida, les maxillules montrent des réductions par fusions de segments, la gnathobase demeurant la partie dominante de l'appendice. Elles sont courtes et puissantes avec plusieurs lobes digitiformes; leur nombre pouvant être réduit. Le précoxa est dilaté, muni d'un arthrite à fortes soies courtes (Lang, 1948) (fig. G3, D, c).
Chez les Poecilostomatoida, la première maxille est de structure assez uniforme, très réduite, vestigiale ou absente. Considéré comme bilobé, la partie distale est modifiée pour convoyer les aliments à la bouche.
Chez les Siphonostomatoida, il existe une grande variété de structures liées aux divers modes et degrés de comportements parasitaires. Généralement simple à 2 lobes sétigères. La forme planctonique Pontoeciella abyssicola présente une maxillule réduite et allongée, d'aspect cylindrique (fig. G3, D, b).
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