Généralités sur la morphologie externe des Copépodes planctoniques marins > Les Maxillipèdes
 
   

Introduction | Morphologie générale | Morphologie des diverses parties du corps et des appendices | Dimensions | Formes | Principales modifications structurelles | Les antennules | Les antennes | Le cadre buccal : Labrum et labium | Les Mandibules | Les Maxillules ou premières maxilles | Les Maxilles (Maxilla) ou secondes maxilles | Les Maxillipèdes | Les pattes natatoires | Variation du nombre des segments corporels | Nomenclature des parties du corps et Métamérie | Structures et organes tégumentaires | Organes visuels | Variations de la morphologie | Sex-ratio | Gynandromorphisme et intersexualité | Accouplement | Parthénogénèse | Caractéristique de la ponte | Les formes larvaires | La durée du développement | La croissance | Régénération | Anomalies | Classification et Phylogénie | Références | Photothèque

 

Les Maxillipèdes (Mxp) :

Sructure Intermaxillipedale à la base inférieure du cadre buccal, munie de puissantes épines (à gauche) chez Platycopia inornata (Platycopioida)

Ce sont les appendices les plus antérieurs d'origine thoracique (donc dénommés à tort seconds maxillipèdes ou Mxp2).
Le segment sur lequel ils s'insèrent est toujours fusionné à la tête. Cette céphalisation les apparente morphologiquement aux maxilles (fig. G3, F).
L'appendice est typiquement uniramé avec trois segments basilaires (la précoxa généralement fusionnée avec la coxa), prolongés par un endopodite à cinq ou six segments. Pour Gurney (1931) on aurait fondamentalement neuf segments comme pour les pattes locomotrices. Les divers segments présentent des soies assez semblables et plus ou moins longues comme chez Calanus finmarchicus, ou différenciées: courtes en crochets ou longues et falciformes, selon le type alimentaire.
Dans la famille des Augaptilidae (Calanoida) des soies modifiées ont une fonction non encore précisée.
Dans certaines familles, prédatrices de petites formes, les maxillipèdes sont réduits, de dimensions inférieures aux maxilles.
Chez les filtreurs, elles ont un rôle de capteur, mais agissent en créant des courants d'eau vers la bouche par des mouvements de rotation; ainsi, l'indépendance de la paire d'appendice a entraîné la quasi-disparition de la plaque intercoxale.
Chez les Calanoida, l'endopodite a généralement 5 segments, exceptionnellement 6 chez Ridgewayia. Le premier segment de l'endopodite étant généralement partiellement, ou totalement, fusionné au Basis. Les Coxa sont bien développées.
Chez divers Harpacticoïdes et les Cyclopoïdes non gnathostomes, les maxillipèdes évoluent parallèlement à ce qui a été noté pour les maxilles. La tendance à la préhension s'accentue, le Basis devient dilaté, permettant aux muscles de se développer permettant ainsi la flexion de l'endopodite. L'appendice devenant fortement préhensile (fig. G3, b, c).
Un dimorphisme sexuel peut être noté dans les divers groupes, très peu prononcé chez Calanus finmarchicus, il est nettement exprimé chez Sapphirina (Poecilostomatoida).

   

 Toute utilisation de ce site pour une publication sera mentionnée avec la référence suivante :

Razouls C., Desreumaux N., Kouwenberg J. et de Bovée F., 2005-2024. - Biodiversité des Copépodes planctoniques marins (morphologie, répartition géographique et données biologiques). Sorbonne Université, CNRS. Disponible sur http://copepodes.obs-banyuls.fr [Accédé le 03 décembre 2024]

© copyright 2005-2024 Sorbonne Université, CNRS

Webmaster
Mentions légales et informations nominatives
Imprimer Contact Accueil Plan du site Accès restreint Retour
CNRS   Observatoire Océanologique de Banyuls sur Mer - Laboratoire Arago
Sorbonne Université

 

Version française
English version

 

Rechercher

Sur le WEB du CNRS


Copépodes planctoniques marins

Copépodes planctoniques marins

 

Une du Labo Imprimer Contact Plan du site Crédits Téléchargez les Plug-Ins